Selon les chiffres de l'Organisme Central Technique, le pourcentage d'échec au contrôle technique est resté stable en 2023.
En 2023, le nombre de contrôles techniques périodiques réalisés en France a augmenté de 5,61%, pour s’établir à précisément à 22 439 217. Les véhicules particuliers ont représenté l’essentiel de l’activité (environ 19 500 000 contrôles), loin devant les utilitaires (2 738 922) et les véhicules soumis à des réglementations spécifiques.
Dans 19,45% des cas, les contrôles se sont soldés par un avis défavorable. Un taux quasiment similaire à celui enregistré en 2022 (19,44%). Très souvent, ce sont des défaillances majeures qui étaient à l'origine des contre-visites, et non des défaillances critiques (0,74% seulement). Pour rappel, ces dernières entrainent l’immobilisation quasi immédiate de la voiture.
Les véhicules particuliers s’en sortent un peu mieux que les utilitaires, avec un taux d’échec légèrement inférieur (19,02% vs 22,87%). Les chiffres de l’OTC révèlent également que les véhicules contrôlés avaient en moyenne 12,6 ans, et que 62,53 % d’entre eux carburaient au diesel (chiffres VP + VU).
Quels sont les motifs de contre-visite les plus récurrents ?
Certains problèmes sont plus fréquents que d’autres. L’OTC a dressé la liste des défaillances le plus souvent à l’origine de contre-visites :
1/ Orientation d’un feu de croisement en dehors des limites prescrites par les exigences : 4,68%
2/ Pneumatique gravement endommagé, entaillé ou un montage inadapté : 3,36%
3/ Contrôle impossible des émissions d’opacité à l’échappement : 2,79%
4/ Opacité dépassant la valeur de réception ou une instabilité des mesures d’opacité : 2,66%
5/ Atteinte de l’indicateur d’usure de profondeur des sculptures des pneumatiques : 2,17%
6/ Source lumineuse défectueuse ou manquante - visibilité fortement réduite des feux stop : 2,01%
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