Oui, on peut avoir 22 ans et être fan de la marque Alfa Romeo. Pas convaincu ? Allez demander ça à Hugo. Ce jeune homme, originaire des Ardennes, voue une passion pour l'automobile et plus particulièrement pour la marque italienne...
Bonjour Hugo. Comment est née ta passion pour l'automobile ?
Je dois ça à Fernando Alonso. Il dominait la Formule 1 lorsque j'ai regardé mon premier Grand Prix. J'avais des stickers à son effigie dans ma chambre. D'ailleurs, les monoplaces de l’époque étaient plus impressionnantes qu’aujourd’hui. Elles possédaient des moteurs v10 atmosphériques, aux sonorités qu’on ne retrouve plus. C’est surement ça qui m’a le plus marqué. Ensuite, je me suis intéressé au monde de l'automobile au sens plus large. Plus jeune, j'allais même jusqu'à apprendre par cœur les caractéristiques des modèles de voiture.
J'en conclu que tu as eu le temps de penser au modèle de tes rêves... Quel est-il ?
L'Alfa Romeo Giulia GTAM. Ce modèle possède les valeurs que la marque italienne prônait à sa création : légèreté, propulsion et esthétique. Avec son système aérodynamique, son châssis revu par Sauber F1 Team et son moteur V6 bi-turbo d’origine Ferrari reprogrammé, il n'a rien a envier à ses concurrents allemands.
J'apprécie également l'Alfa Romeo Tipo 33 Stradale, une pure voiture de course d’époque homologuée sur route. C’est un vrai bijou de carrosserie et de mécanique comme on n'en fera plus, malheureusement...
Deux voitures Alfa Romeo donc. Pourquoi cette passion pour la marque italienne ?
Selon moi, c’est une marque historique, unique et incomparable ! Depuis sa création, Alfa Romeo est une référence en terme d’esthétique, d’innovation et de philosophie sportive. J'ai découvert cette marque en lisant des livres, plus jeune, et elle ne m'a plus jamais quitté. Ces modèles sont uniques. D'ailleurs, les plus grands carrossiers italiens ont travaillé pour Alfa Romeo. Grâce à cela, nous avons eu droit à des véhicules singuliers et en avance sur leur temps. La 8C 2900B, par exemple, est une oeuvre d'art. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été élu "plus belle voiture de collection au monde".
Esthétique, innovation et philosophie sportive... Si tu devais choisir une seule de ces trois caractéristiques, laquelle choisirais-tu ?
L’innovation, sans aucune hésitation. Chaque année, les constructeurs se challengent pour se démarquer de leurs concurrents. C’est pourquoi il m'est impossible de me lasser du monde automobile. Il y a toujours des choses à apprendre. Chez Alfa Romeo comme chez l'ensemble des autres constructeurs, l’innovation passe aussi souvent par la course automobile. C’est pourquoi, selon moi, il est impensable de m'intéresser aux voitures de tourisme sans m'intéresser au sport automobile et inversement.
D'ailleurs, que penses-tu de l'équipe Alfa Romeo en Formule 1 ?
Malheureusement, Alfa Romeo n’est qu’un sponsor titre de l’écurie Suisse Sauber F1. C'est dommage par rapport au passé historique de la marque en F1 en tant que concepteur. On l’oubli, mais Enzo Ferrari était à l’époque à la tête de la division sportive d’Alfa Romeo, qu’il renommera d’ailleurs pendant un moment «Alfa Romeo Scuderia Ferrari » avant de partir et d'avoir le succès qu’on lui connait. Je reste admiratif de cette époque. Il m’arrive d’aller passer du temps sur l’ancien circuit du grand-prix de France à Gueux, là où Fangio s’est imposé en 1950 et 1951 avec Alfa. Le lieu est figé dans le temps !
Tu possèdes une Alfa Romeo dans ton garage ?
Uniquement en miniature (rires)... Blague à part, ma première voiture était une Alfa Romeo Mito. Malheureusement, elle est partie trop tôt, à cause d’une chaîne un peu fragile… J’ai craqué sur ce modèle bien avant d’avoir l’âge de pouvoir conduire. Une amie de ma sœur avait acheté une Mito dès sa sortie et j’ai de suite accroché.
