"Ils sont beaux ces vibreurs aux couleurs du drapeau italien. on dirait un tube de dentifrice. Tous les pays devraient faire pareil." C'est à Julien Fébreau, commentateur de la F1 sur Canal +, que nous devons cette phrase, entendue à l'antenne lors du 28ème tour du dernier Grand Prix d'Emilie-Romagne. Une simple blague pour certains, un véritable constat pour nous... Alors, quels sont les plus beaux vibreurs des circuits de F1 2022?
9ème position ex-aequo :
Les vibreurs des circuits de Sakhir (GP de Bahreïn), de Barcelona-Catalunya (GP d'Espagne), de Monaco (GP de Monaco), Gilles Villeneuve (GP du Canada), du Red Bull Ring (GP d'Autriche), de Singapour (GP de Singapour), de Bakou (GP d'Azerbaidjan), de Suzuka (GP du Japon), Hermanos Rodriguez (GP du Mexique) et Yas Marina (GP d'Abou Dabi) ont un point commun : ils sont rouge et blanc. Classiques, sans fantaisie ni chichi. Certes leur but premier est de délimiter la piste, mais les concepteurs de ces dix circuits auraient pu faire un effort... Un manque de folie et d'identité.
8ème position ex-aequo :
Toujours rouge et blanc, mais cette fois-ci, les vibreurs des circuits Paul Ricard (GP de France), des Amériques (GP des USA) et Hungaroring (GP de Hongrie) sont suivis par des peintures abrasives au sol, faites aux couleurs des drapeaux des pays où ils se situent. C'est pas dingue, mais ça à la mérite de claquer un peu plus. Mention spéciale au circuit d'Austin : oui c'est stylé, mais comme on classe les vibreurs... Dommage. Très Captain América tout ça !
7ème position :
C'est fini, on arrête avec le rouge et blanc ? Hm, pas tout à fait... On pourrait qualifier le circuit de Silverstone, en Grande-Bretagne, de circuit hybride dans le monde du vibreur. Et oui, ce dernier a la particularité de mélanger des vibreurs rouge et blanc sur certaines parcelles du tracé, noir et blanc sur d'autres. C'est uniquement pour cette raison que le circuit du Grand Prix de Grande-Bretagne remporte cette septième place.
6ème position :
Vert et blanc, aux couleurs du drapeau saoudien, les vibreurs du circuit de Jeddah (GP d'Arabie Saoudite) sont assez réussis. Dommage que certains, comme Mick Schumacher, n'arrivent plus à contrôler leur bolide dès qu'ils passent dessus...
5ème position :
Après le rouge, le noir et le vert, voici la teinte orange associée au blanc. Et comme la couleur de la Famille royale de Hollande est, subjectivement, la plus cool de toutes celles déjà citées, les vibreurs du circuit de Zandvoort (GP des Pays-Bas), méritent amplement cette 5ème place.
4ème position :
Le drapeau australien est bleu et rouge ? Pas de soucis, faisons des vibreurs vert et jaune. C'est la bonne idée des concepteurs du circuit d'Albert Park à Melbourne. Blague à part, le vert et le jaune sont les couleurs symboliques du pays des Wallabies. Plus précisément le vert et l'or. Pourquoi ? parce que ces deux couleurs sont celles de la fleur symbole de l'Australie, le mimosa doré.
Sur la 3ème marche du podium - ex aequo :
Les fratelli d'Italia ont du goût. Et pour cause, les deux circuits italiens présents sur le calendrier du championnat du monde de F1 2022, possèdent des vibreurs aux couleurs de la botte : vert, blanc et rouge. Légendaire par Alfa Romeo, légendaire par Ferrari, mais aussi légendaire par la couleur des vibreurs d'Imola (GP d'Emilie-Romagne) et de Monza (GP d'Italie). Nos voisins ont du talent.
Sur la 2ème marche du podium :
Interlagos comme intercolors ! L'autodrome José Carlos Pace, à Sao Paulo, a la particularité d'avoir des vibreurs tricolores : blanc, jaune et vert. Auriverde (or et vert en portugais), comme les couleurs du drapeau brésilien. Franchement, ça donne un côté samba et joga bonito au circuit, qui propage une bonne humeur contagieuse. Braziiiiiiiiiiil, lalalalalalala, lalalalalalalala, Braziiiiiiiiil !
Champion du monde :
Parce que les vibreurs sont aux couleurs de la Belgique, parce qu'ils sont sang et or, parce qu'ils sont reconnaissables entre mille, parce que symboliques, parce que mythiques, parce que le toboggan des Ardennes, parce que le Raidillon de l'eau rouge... Parce que Spa-Francorchamps, tout simplement !